PS5 Pro : faut-il craquer ?

Faut-il craquer ? C’est la sempiternelle question lors de la sortie d’une console mid-gen. En effet, la PS5 Pro n’est pas la PS6 puisqu’elle conserve le même CPU. Mais il s’agit bien d’une PS5 boostée grâce à son nouveau GPU, qui retravaille l’image par intelligence artificielle avec du machine learning. La promesse est de proposer des jeux en 4K à 60 images par seconde sans concession, là où l’actuelle PS5 impose un choix entre Performance – 60 FPS – ou Qualité – 4K native.

Si l’on met de côté le prix de la console – 800 € –, le manque de propositions en termes de contenu fait cruellement défaut à la sortie de la machine le 7 novembre 2024. En effet, seuls quelques remasters sortis il y a quelques mois sont patchés pour bénéficier de ce boost de performance visuelle, tels que The Last of Us Part II, Final Fantasy VII Remake, Horizon Forbidden West ou Spider-Man 2.

Si vous êtes un joueur technophile, prévoyez le combo console et téléviseur dernier cri avec écran 4K OLED compatible VRR et 120 Hz. Le VRR, acronyme de Variable Refresh Rate (taux de rafraîchissement variable), correspond à la fréquence à laquelle l’écran met à jour l’image affichée. Pour un film, 30 FPS peut suffire, là où pour un jeu nerveux, la réactivité du flux doit être maximale pour un confort visuel optimal.

Autant dire les choses : l’upgrade graphique ne rend pas pour autant la PS5 classique obsolète. Ci-dessous, un comparatif entre la version PS5, à gauche, et la PS5 Pro, à droite, boostée par la puce d’AMD.

La guerre du contenu est la seule qui doit être menée de front. Le marché du gaming n’est pas épargné par cette réalité économique. L’arrivée de GTA 6, prévue pour fin 2025, laisse aussi le temps à la concurrence de préparer directement une console de nouvelle génération sans passer par une version Pro, comme les constructeurs l’avaient proposé sur la génération précédente avec la PS4 Pro et la Xbox One X de Microsoft.

Attendre ou succomber : l’éternel dilemme !